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Dimension 71 – février 2024
Jef Geys

Du 2 février au 19 mai, WIELS présente une rétrospective de l’œuvre de Jef Geys. Décédé en 2018, l’artiste belge est surtout connu pour son attitude subversive et critique à l’égard du monde de l’art, et considéré comme un précurseur de la pratique interdisciplinaire par l’intégration de disciplines diverses – notamment l’architecture, la sociologie et l’anthropologie – dans les arts visuels. L’exposition comprend une variété de projets créatifs, allant de dessins et de peintures d’avant-garde à l’intertextualité et à la photographie conceptuelle. L’ensemble est imbriqué dans la liste d’œuvres finale qui comporte 844 numéros dans laquelle Jef Geys notait, dès les années 1960, les titres de ce qu’il considérait comme sa pratique artistique. Le témoin ultime de la polyvalence et du large intérêt de l’artiste ainsi que le processus d’apprentissage à vie que représente son œuvre.

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Dimension 71 – février 2024
Spaces of Possibility

À partir du 13 avril, douze artistes auront à nouveau carte blanche dans le centre historique de Bruges. Intitulée Spaces of Possibility, la quatrième édition de la Triennale de Bruges examinera de plus près l’espace public pour rechercher le potentiel latent de la ville. Quels sont les lieux encore inutilisés ou sous-utilisés aujourd’hui ? Comment une ville historique, patrimoine de l’Unesco, où la préservation est centrale, peut-elle aborder des concepts comme le changement et la durabilité ? Et comment l’art contemporain et l’architecture peuvent-ils créer un nouveau cadre pour cela ? Durant la Triennale, douze artistes et architectes internationaux analyseront la morphologie de Bruges, identifieront les lacunes et donneront un nouveau sens aux lieux inutilisés ou peu remarqués de la ville. Du moins pour un temps : la Triennale fermera ses portes le 1er septembre.

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Dimension 71 – février 2024
Ad Hoc Baroque

Il fut un temps où Marcel Raymaekers (°1933) était un nom connu en Belgique. Pendant près de 50 ans, il a acheté et restauré des milliers d’éléments de construction anciens et les a réutilisés dans des centaines de bâtiments qu’il a lui conçus. Ces éléments, impressionnants par leur qualité artisanale et leur matérialité étaient – et sont toujours – un témoignage des cultures matérielles passées et du nombre stupéfiant de bâtiments démolis en Belgique depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. À partir des années 1960, il crée une œuvre abondante à partir de matières comme des galets de Meuse ou les colonnes et portiques provenant d’églises démolies. Ce recours généralisé au réemploi lui permet de se rattacher à des traditions de construction séculaires, mais fait également de lui un outsider de son époque et un pionnier de la construction circulaire. Richement illustré, l’ouvrage Ad Hoc Baroque est le résultat de deux années de recherche et rassemble notamment 35 projets, une biographie détaillée et un aperçu des aspects de la pratique de Marcel Raymaekers.


Architect@Work april/mei 2024
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Dimension 70 – novembre 2023
The Grid

Dès la Renaissance, la grille a joué un rôle fondamental en tant que modèle d’organisation de l’espace. Mais c’est au cours du 20e siècle que la grille devient une forme esthétique à part entière. À partir des années 1960, son usage se diversifie : trame textile, quadrillage graphique, matrice informatique, dispositif documentaire … La grille apparaît désormais comme une structure complexe et ambiguë qui évoque l’ordre rationnel de la science tout en ouvrant des espaces insoupçonnés vers l’imagination, l’intuition et la créativité. Avec comme point de départ la collection de Guillaume Wunsch et Monique Van Kerckhove, le Musée L à Louvain-la-Neuve continue d’explorer le thème de cette structure emblématique de l’art du vingtième siècle. L’exposition The Grid présente notamment les travaux de Sol LeWitt, François Morellet, Carl Andre, Vera Molnár, Esther Ferrer et Christian Boltanski.

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Dimension 70 – novembre 2023
Maxime Delvaux

Le photographe belge Maxime Delvaux est surtout connu pour ses photographies de bâtiments contemporains d’architectes tels que Christian Kerez, Herzog & de Meuron, Bruther, Muoto, Baukunst et 51N4E. Dans l’ouvrage Maxime Delvaux: Château de Chambord, Dilmun Burial Mounds, Joze Plecnik, Río Tinto, Victor Horta, il suit une trajectoire plus solitaire à travers des sites et des bâtiments d’une portée historique plus large. Cinq séries de photos sont consacrées à un bâtiment, un site ou un architecte spécifique et sont accompagnées de textes variés. Plusieurs auteurs avaient en effet été invités à réagir aux images de Delvaux, chacun avec l’idée d’expérimenter le texte : fiction, essai historique, table ronde, texte scientifique et roman-photo. À l’instar de l’approche photographique de Maxime Delvaux, les textes et leur articulation avec les photographies sont spécifiques à chaque sujet et illustrent cinq manières de montrer et de raconter des lieux proches ou lointains. Le lecteur est ainsi invité à créer des alliances possibles entre l’image et le texte.

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Dimension 70 – novembre 2023
Josef Hoffmann

Le Palais Stoclet est une véritable icône de l’Art nouveau à Bruxelles et une œuvre clé de l’architecte et designer viennois Josef Hoffmann. Le mythe entourant ce bâtiment et la culture du produit ayant émergé du savoir-faire du Wiener Werkstätte influencent encore aujourd’hui l’étude de son œuvre. La rétrospective Josef Hoffmann: Sous le charme de la beauté vise à offrir une analyse plus approfondie des idéaux de l’artiste et leur évolution, à la fois en raison et indépendamment des diverses circonstances idéologiques et sociales dans lesquelles ils ont pris forme. L’exposition présente un éventail d’œuvres connues ainsi que plusieurs pièces rares provenant de collections privées. Le récit est émaillé de détails biographiques et de nouvelles analyses d’aspects précédemment négligés permettant d’approfondir notre compréhension de cette figure centrale du design moderne. L’exposition est l’un des principaux événements de l’année de l’Art nouveau 2023 à Bruxelles et se tient jusqu’au 14 avril 2024 au Musée Art & Histoire.

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Dimension 70 – novembre 2023
Les femmes et l’architecture

Malgré les contributions diverses et essentielles de nombreuses femmes, le récit de l’architecture reste obstinément masculin. La publication néerlandaise Documents and Histories: Vrouwen in Architectuur ne se contente pas de mettre en lumière la contribution des femmes, dans toutes leurs différences, passées et présentes, à l’architecture, mais aborde également les raisons remarquables pour lesquelles les femmes sont absentes des archives et des publications et la manière dont cette absence se répercute sur la/l’(in)visibilité des femmes aujourd’hui. La publication comprend des contributions de Catja Edens, Lara Schrijver et Indira van ’t Klooster, entre autres, et met en lumière la vie et l’œuvre oubliées de Riné Boerée, Wilhelmina Jansen et Jacoba Mulder. En compilant ces histoires, la publication vise à ajouter un chapitre manquant à l’histoire de l’architecture des Pays-Bas et à donner une voix puissante à la polyphonie dans le débat architectural contemporain.

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Dimension 70 – novembre 2023
Maison d’Artiste

La maquette exposée de Theo van Doesburg et Cornelis van Eesteren dans une galerie parisienne en 1923 fait sensation. Via le concept de maison-atelier, ils brisent la masse compacte de la maison traditionnelle. Bien que Maison d’Artiste soit rapidement devenue l’une des icônes de l’avant-garde néerlandaise et du mouvement artistique De Stijl, la construction de cette ‘peinture spatiale’ a longtemps été considérée comme impossible. Il manque non seulement les plans de conception concrets ; l’utilisation prévue des matériaux pose des problèmes techniques particuliers. Le projet prévoyait en effet du béton, beaucoup trop lourd pour la structure aérienne et flottante. En 2022, l’architecte technique Mick Eekhout a imaginé une construction avec des matériaux modernes ayant la rigidité nécessaire tout en restant légers. Le prototype de 4 mètres sur 4 a été présenté dans plusieurs institutions aux Pays-Bas et fait une halte du 24 novembre au 4 février 2024 dans le jardin à côté du Nieuwe Instituut à Rotterdam. Les visiteurs peuvent découvrir par eux-mêmes la spatialité et l’usage des couleurs de ce bâtiment emblématique.

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Dimension 70 – novembre 2023
Play. NU architectuuratelier

Cet automne, A+ Architecture in Belgium et Bozar consacrent une exposition monographique à l’œuvre architecutrale de NU architectuuratelier, un bureau d’architecture et de recherche en design dirigé par Armand Eeckels et Halewijn Lievens. Cette rétrospective s’inscrit dans le cadre d’un cycle d’expositions initié en 2019, consacré à des bureaux d’architectures belges qui ont retenu l’attention de la scène internationale ces dernières années. L’exposition ‘Play’ offre une expérience immersive à l’approche ludique. Les adultes et les enfants sont invités à expérimenter du mobilier issu de projets conçus par NU architectuuratelier. Leur méthodologie de travail est racontée au travers de cette sélection d’objets et d’une variété de documents graphiques. L’objectif étant de susciter de l’intérêt au-delà des frontières de la discipline. L’exposition est à voir jusqu’au 28 janvier 2024 au Bozar, Foyers. Entrée libre.

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Dimension 69 – septembre 2023
Léon Stynen, roman d’une vie

Les casinos de Knokke et d’Ostende, les pavillons de New York et de Bruxelles à l’Expo 58, l’immeuble BP d’Anvers, deSingel, les maisons unifamiliales, l’aménagement de paquebots, les cinémas et le mobilier encore édité aujourd’hui : voilà autant d’exemples de l’œuvre emblématique de Léon Stynen, d’une avant-garde qui résiste sans peine à l’épreuve du temps. Cette nouvelle édition rassemble des textes et des documents inédits issus d’archives familiales, mettant en lumière la polyvalence et l’influence profonde de Léon Stynen, géant discret aux 990 projets.

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Dimension 69 – septembre 2023
The Nature of the Game

Au Festival de l’architecture, mais également au centre d’art contemporain WIELS à Bruxelles, l’accent est mis sur le jeu, cet automne. D’autant plus que du 7 septembre 2023 au 7 janvier 2024, le Centre d’art contemporain présentera une vaste sélection des célèbres films de jeux d’enfants de Francis Alÿs, en dialogue avec des peintures délicates et l’installation cinématographique The Silence of Ani. Pour l’architecte et artiste, observer et documenter le comportement humain dans l’environnement urbain est la constante principale. Ses filmes enregistrent tant les traditions culturelles que les actions spontanées et sans contrainte des enfants, dans la rue comme dans les zones de conflit et des turbulences de la vie moderne. À partir de 1999, les jeux d’enfants ont acquis une place centrale dans la pratique d’Alÿs, lui permettant de capturer la culture et les modes de vie des gens, parfois même dans des endroits où ils semblaient le moins susceptibles de se manifester. The Nature of the Game, présenté plus tôt au pavillon belge de la Biennale de Venise 2022, propose une série de jeux filmés pendant la pandémie entre aux en République Démocratique du Congo, en Belgique, à Hongkong, au Mexique et en Suisse, et complétés de films récemment vus en Ukraine.

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Dimension 69 – septembre 2023
Pionnier circulaire

Pour la sixième édition de la série d’expositions Unfolding the Archives, Rotor, l’UGent et le Vlaams Architectuurinstituut s’immergent dans l’univers du designer Marcel Raymaekers (°1933). Contrairement à l’architecture belge familière de l’après-guerre, les bâtiments de Marcel Raymaekers sont construits presque exclusivement avec des matériaux de récupération. À partir des années 1960, il réalise une vaste œuvre avec des matériaux comme des blocs erratiques provenant de la vallée de la Meuse ou des colonnes et des portiques d’églises démolies. Cette application poussée du réemploi le rattache à des traditions de construction séculaires mais fait également de lui un marginal de son époque, un pionnier de la construction circulaire. L’exposition Unfolding the Archives #6 Marcel Raymaekers, pionier in circulaire architectuur s’intéresse à certains flux de matériaux clés dans le travail de Marcel Raymaekers et illustre leur trajectoire, de la source à l’application architecturale, à l’aide d’objets originaux, de documents d’archives et de matériel photographique nouveau. L’exposition s’inscrit dans le cadre du Festival de l’architecture mais restera visible ultérieurement jusqu’au 17 mars 2024, à DE SINGEL.

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Dimension 69 – septembre 2023
Festival de l’architecture

Notre environnement est-il fixé pour toujours ou existe-t-il encore une marge de manœuvre pour le changement ? Le Festival de l’architecture (F/a) 2023 considère les limites d’un paysage densément bâti comme un défi et regarde l’environnement d’un œil nouveau. S’il y a quelqu’un qui s’intéresse à notre environnement, c’est bien l’architecte. Mais que voit un artiste visuel ou un créateur de théâtre lorsqu’il observe notre environnement ? Que voit un enfant ? Sur le thème ‘Un terrain de jeu’, le Vlaams Architectuurinstituut et DE SINGEL invitent petits et grands à mettre les règles de côté pour une fois, du 5 au 10 septembre, et à faire preuve d’inventivité avec ce qui est déjà là. Anvers est la ville hôte de cette édition mais des événements sont également organisés ailleurs en Flandre et à Bruxelles.

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Dimension 69 – septembre 2023
La rénovation urbaine est une œuvre humaine

Il y a 20 ans, la Flandre développait le projet ‘Stadsvernieuwing’ ou rénovation urbaine afin de donner un nouveau souffle aux villes flamandes. L’exposition Stadsvernieuwing is mensenwerk montre comment cet instrument a donné des ailes au renouveau local. Le photographe Bas Bogaerts a parcouru la Flandre et capturé comment des nouvelles manières d’habiter, de travailler, de se déplacer, de vivre ensemble et de se détendre sont nées du renouvellement urbain, le documentariste Bertrand Lafontaine faisant de même dans six courts métrages. Dans l’exposition associée Genk is mensenwerk, Joeri De Bruyn (Public Space) et le département Aménagement du territoire présentent un certain nombre de plans innovants et ambitieux lancés à Genk qui vont fondamentalement changer la ville. Non seulement par un investissement dans la brique mais aussi – et surtout – dans l’homme. Les deux expositions sont à voir gratuitement du 5 au 19 octobre 2023 à C-Mine à Genk.

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Dimension 69 – septembre 2023
L’architecture trouvée

Dans un monde où les migrations, la croissance démographique, la diversité et le changement climatique sont des défis majeurs, la réaffectation de bâtiments prend de multiples significations. Durabilité, circularité, mémoire collective, appropriation, … Comment développer davantage l’environnement bâti dans cette nouvelle réalité ? Comment le patrimoine peut-il être une réponse aux besoins d’aujourd’hui ? Et quel rôle l’architecture joue-t-elle dans ces changements sociétaux ? Comment des notions et des évolutions comme la circularité, la conservation, la restauration, le pastiche, le weiterbauen, le travail de ‘tissage’ et l’exploitation minière urbaine enrichissent-elles la pratique architecturale contemporaine ? A partir d’exemples expérimentaux et novateurs (inter)nationaux, l’exposition Gevonden Architectuur examine les différentes positions des concepteurs contemporains par rapport à l’existant et remet en question la relation entre le design contemporain et le patrimoine. L’exposition s’inscrit dans le cadre du Festival de l’architecture mais restera visible ultérieurement jusqu’au 17 mars 2024, à DE SINGEL.

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Dimension 68 – mai 2023
Typologies de logements bruxellois

À partir du dix-septième siècle, les maisons mitoyennes urbaines – généralement hautes de deux à trois étages, avec un petit jardin à l’arrière – ont commencé à former l’ilot européen traditionnel. À Bruxelles, cependant, cette typologie d’habitat bourgeois a rapidement pris des formes extrêmement variées, dont les désormais célèbres maisons Art nouveau. Cette variété forme toujours l’ADN de la ville et est passée au crible dans l’ouvrage ‘Brussels Housing: Atlas of Residential Building Types’. Il analyse pas moins d’une centaine de projets qui illustrent l’émergence de la maison mitoyenne à Bruxelles et son développement ultérieur dans d’autres formes d’habitation. Un essai photographique du photographe d’architecture Maxime Delvaux complète les fiches de projet. Le résultat est une histoire de l’architecture et du développement de la ville de Bruxelles et de son paysage urbain particulier et hétérogène.

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Dimension 68 – mai 2023
Garden Futures

Le Vitra Design Museum de Weil am Rhein présente, en collaboration avec la Wüstenrot Stiftung et le Nieuwe Instituut, une exposition sur la conception de jardins et de paysages. Ces dernières années, nous avons assisté à un regain d’intérêt pour les jardins. Non seulement en tant qu’idylle romantique mais aussi comme domaine où l’on peut expérimenter les concepts de justice sociale, de durabilité et de changement climatique. Garden Futures, conçu par le studio de design italien Formafantasma, est l’une des premières explorations muséales de l’histoire et de l’avenir du jardin moderne. Elle montre des exemples de jardins communautaires contemporains, de façades vertes et de fermes urbaines verticales, ainsi que des meubles de terrasse et des jardins créés par des designers et des artistes renommés comme Roberto Burle Marx, Mien Ruys et Derek Jarman. L’exposition est à voir jusqu’au 3 octobre.

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Dimension 68 – mai 2023
Building Utopia

Le Barbican Arts Centre de Londres, le plus grand centre des arts du spectacle d’Europe et élément de l’emblématique Barbican Estate brutaliste, a célébré son quarantième anniversaire l’année dernière. Pour marquer cet anniversaire, l’ancien directeur Nicholas Kenyon a compilé une exploration approfondie du centre. ‘Building Utopia: The Barbican Centre’ comprend une riche collection de documents d’archives, notamment des plans et des photographies de la conception et de la construction du centre, de la signalisation et de l’image de marque d’origine, ainsi qu’une multitude de photographies du large éventail de spectacles et d’expositions qui s’y sont tenues au fil des ans. Un essai de l’historienne en architecture Elain Harwood examine de plus près l’architecture du centre des arts.

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Dimension 68 – mai 2023
Mind Expanders

Jusqu’au 3 septembre, la Kunsthal Rotterdam présente les projets les plus connus de Haus-Rucker-Co, un collectif exubérant et rebelle d’architectes et d’artistes viennois fondé en 1967 par Laurids Ortner, Günter Zamp Kelp et Klaus Pinter. En réponse au sentiment croissant d’aliénation dans la société de consommation et à l’urbanisation croissante, le collectif cherche à remettre en question les notions traditionnelles d’espace et à créer un espace urbain utopique par le biais de happenings et de projets. L’exposition Mind Expanders se concentre sur une sélection d’oeuvres réalisées entre 1967 à 1972, période au cours de laquelle le collectif développe ses projets architecturaux les plus distinctifs et les plus innovants. On peut notamment y voir Balloon for 2, une membrane pvc transparente gonflée en une énorme bulle d’air, Food City I, un film qui montre la construction d’une maquette de ville comestible, et l’installation interactive et légendaire Giant Billiard.

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Dimension 68 – mai 2023
Norman Foster à Pompidou

Plus besoin de présenter Norman Foster. L’architecte britannique a aujourd’hui de nombreux projets emblématiques à son actif. Du 10 mai au 7 août inclus, le Centre Pompidou lui consacre une grande rétrospective qui couvre l’ensemble de son œuvre des six dernières décennies. Sur près de 2.200 m², des dessins, des carnets de travail, des maquettes et des prototypes de pas moins de 130 projets d’architecture et de design sont exposés, répartis selon sept thèmes : Nature & Urbanity, Skin & Bones, Vertical City, History & Tradition, Planning & Place, Networks & Mobility, et Future. L’exposition a été conçue par Norman Foster lui-même et réalisée en collaboration avec Foster + Partners et la Norman Foster Foundation.

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Dimension 68 – mai 2023
Style Congo. Heritage & Heresy

L’exposition Style Congo. Heritage & Heresy explore les politiques de représentation et d’appropriation culturelles à travers des interventions artistiques et architecturales contemporaines ainsi que des documents et matériaux historiques issus des collections du CIVA. L’exposition propose une chronique visuelle de la représentation du Congo lors des expositions internationales organisées entre 1885 et 1958, en prenant comme point d’appui l’Art nouveau. Ce mouvement – appelé à l’époque ‘Style Congo’ – coïncide avec l’exploitation du Congo par le roi Leopold II et reflète une fascination pour les matériaux et les formes ‘exotiques’. Les œuvres de l’exposition remettent en question et déstabilisent les histoires canoniques et les racines coloniales de cet héritage. En examinant les marques de la colonisation dans la ville de Bruxelles et dans le paysage urbain congolais, ils présentent une résignification décoloniale des espaces privés et publics, et cherchent à réécrire les marges de l’histoire au centre.