UNE VILLE EN IMAGE
Dimension 51 – février 2019
Ville à l’honneur: Charleroi
Georgios Maillis, «bouwmeester» (maître-architecte)
«Nous osons à nouveau nous dire Carolos»

Le Bouwmeester (maître-architecte) Georgios Maillis. Photo: Studio Dann.

Pour la nouvelle caserne des pompiers, la ville de Charleroi a créé un marché public de conception-construction. Conception: Philippe Samyn et associés architectes & ingénieurs en partenariat avec RESERVOIR A.

Pour la biennale de street art Asphalte 2016, le trio d’artistes LAb[au] a créé l’œuvre «365», des expositions qui ont été placées sur les bâtiments du Quai 10 et de La Vigie pour former divers mots. Photo: Photographie Vandercam.

L’association Open Architectes – LT2A a remporté le concours organisé par la Fédération Wallonie Bruxelles pour l’extension de l’Athénée Royal de Marcinelle avec dix salles de classe, des sanitaires, des locaux administratifs et techniques. Photo: Utku Pekli.

Le bâtiment moderniste «Pianos De Heug» de 1933 a été conçu par l’architecte Marcel Leborgne pour la famille du même nom de facteurs de pianos de Marcinelle, qui occupe le rez-de-chaussée du duplex comme espace commercial. Nicolas Créplet de Studeo Architectes, en collaboration avec DDS&Partners, a été chargé de la restauration de la façade, du toit et de la cage d’escalier classés. Photo: Maxime Delvaux.

La Manufacture Urbaine, c’est l’alliance de la production, de la vente, de la consommation et de la culture. L’atelier abrite une microbrasserie, une installation de torréfaction et une boulangerie. La table invite à la dégustation des produits faits sur place, qui sont aussi en vente à l’épicerie. Il est également possible de louer une des salles pour des événements culturels ou autres. Photo: Lio Photography.

Dans le cadre de la construction du centre commercial Rive Gauche, l’ancienne place Albert I a également été reconstruite et rebaptisée Place Verte. Photo: Maxime Delvaux.

La nouvelle tour de police, conçue par Jean Nouvel et MDW Architecture, se profile sur l’horizon urbain de Charleroi. Le même projet comprenait l’expansion de Charleroi Danses. Photo: Filip Dujardin.

L’Hôpital Civil Marie Curie (HCMC) de Lodelinsart a ouvert ses portes fin 2014. La mission de conception a été confiée à l’équipe multidisciplinaire Art & Build, Greisch et GEI à travers un appel à candidatures européen.

Dans le cadre de Charleroi DC, une équipe internationale dirigée par le Bureau Bas Smets en partenariat avec l’Atelier Bow-Wow (Tokyo) et MDW Architecture, entre autres, a conçu un projet complet pour tous les espaces publics de la Ville-Haute.

Le bouwmeester Georgios Maillis a pu mener à bien la restructuration de la place Destrée à Gilly dans le cadre du concours européen EUROPAN13. Parmi les quatre candidatures retenues, le bureau d’architecture et d’urbanisme CENTRAL a été déclaré lauréat en 2017.

Un nouveau Palais des Congrès sera construit en plus de l’actuel Palais des Beaux-Arts, en cours de rénovation. Cette double mission a été confiée à une équipe dirigée par JDS Architects, en collaboration avec Goffart Polomé Architects, Piron Architectes et Ingénieurs et BUUR.

Le Left Side Business Park comprend des tours de bureaux et des tours résidentielles donnant sur la marina: un développement d’Eiffage en collaboration avec le cabinet d’architecture RGPA. Illustration: Asymétrie.
PreviousNextUn C droit et un B légèrement plus haut: tel est le logo de Charleroi Bouwmeester. Le clin d’œil à «Charleroi Bouge» est manifeste. Parfois négativement, comme il y a quelque temps avec les Gilets Jaunes. Mais surtout dans le bon sens, parce que la ville attire à nouveau les investisseurs privés, que la honte des habitants de se déclarer Carolos ailleurs a disparu, et que 6001 - le code postal de Marcinelle – est le nouveau 1060 (Saint-Gilles), maintenant que la ville minière historique attire les jeunes créateurs comme un aimant.
Georgios Maillis, le maître architecte de Charleroi, est lui-même un de ces exilés qui reviennent au foyer. Après des études d’architecture à Bruxelles, ses racines grecques l’ont conduit en 2001 à Athènes, où il a beaucoup aimé vivre et travailler. Mais sachant qu’il devait encore effectuer un stage de six mois dans son pays, il est rentré en Belgique fin 2004. N’y trouvant pas de travail, il a déménagé à Londres où il a travaillé pour Zaha Hadid et Foster + Partners. De retour au pays, il a travaillé plusieurs mois à Bruxelles avant de créer le bureau RESERVOIR A avec un collègue dans sa ville natale de Charleroi en 2007. Lorsque Paul Magnette a repris l’écharpe mayorale en 2012 dans la cité sambrienne déchirée par les scandales politiques, il a demandé à Georgios Maillis s’il voulait devenir le «bouwmeester» (maître-architecte) de la ville. CB était né, avec le B de Bouwmeester et non le MA de maître architecte. Georgios Maillis s’explique: «Ce nom n’est pas une coïncidence. Le terme bouwmeester englobe pour nous la réalité plus large de notre équipe multidisciplinaire qui compte deux architectes, un architecte paysagiste, un graphiste/designer/artiste et un artiste qui intervient de façon ponctuelle. C’est ce qui nous distingue de nos collègues flamands et bruxellois: au lieu de tomber dans le piège du copier-coller, nous écrivons résolument notre propre histoire. En Wallonie, en tant que bouwmeester, je reste un phénomène jusqu’à nouvel ordre, même je reçois parfois, depuis la Wallonie mais aussi les villes du nord de la France, des questions sur notre façon de travailler.»
En 2018, son contrat a été prolongé pour un second mandat. Quand on lui demande quel bilan il tire de sa première période, il exhibe une grande boîte, emplie à ras bord d’un total de 300 pages A3. Une page par projet, commente-t-il en les feuilletant. «La mission de Paul Magnette en 2013 s’énonçait comme suit: comment voyez-vous le développement de la ville et comment pouvez-vous soutenir le nouveau Conseil exécutif pour concrétiser sa vision politique? Nous avons commencé par identifier tous les projets en cours - ils étaient complètement séparés les uns des autres comme des initiatives autonomes dans une sorte de vide – et identifié les liens possibles entre les différents acteurs. Nous avons ensuite essayé d’intégrer ce qui était déjà en cours dans le développement de notre vision, et nous y sommes largement parvenus.»
Résultats rapides
Le point de départ n’avait rien d’affriolant. La capitale du Pays Noir, en proie à des scandales politiques, au déclin industriel, au chômage élevé, à la pauvreté et à la misère sociale, à un manque aigu d’investissements publics et privés et à une population qui se sentait peu proche de sa ville... Du point de vue architectural, la ville ne méritait pas non plus une médaille, car l’urbanisation à l’américaine des années 1960, avec la construction du ring et du métro, l’a plus divisée que rassemblée. «Charleroi était devenue une île où personne ne venait plus, le centre s’était dépeuplé car il n’y avait plus de lien entre la ville et ses habitants. Une anecdote pour illustrer mes propos. Le marché de Noël 2013 s’est déroulé sur une place anonyme en raison de l’absence d’une véritable place dédiée aux événements, avec seulement dix échoppes et peu de visiteurs: un véritable fiasco pour une ville de 205.000 habitants.»
«Ce qui est propre à Charleroi, c’est que toutes les anciennes communes qui ont fusionné en 1977 sont historiquement plus anciennes que le centre. Afin de rationaliser ces différentes entités et identités, le collège a procédé à une restructuration en douceur de cinq districts – centre, nord, est, sud et ouest – comptant environ 80.000 habitants chacun. Ce découpage n’est ni juridiquement ni administrativement explicite, mais il permet de répartir les budgets et les interventions à différentes échelles: la métropole, ou plutôt le bassin autour de Charleroi, qui comprend au total 550.000 habitants, la ville, les cinq districts, les anciennes communes et les quartiers.»
«Comme le temps presse et que les ressources sont limitées, nous avons élaboré une stratégie à la fois territoriale et limitée dans le temps. Au cours de la première période, nous avons réservé le gros des efforts et des ressources pour le centre. En procédant ainsi, nous interpellions la plupart des Carolos, parce que tout le monde y passe pour ses achats, ses loisirs ou pour des raisons administratives. Afin de créer rapidement une dynamique et de générer des résultats visibles, nous avons donné la priorité aux interventions qui ont immédiatement porté leurs fruits. Nous avons structuré l’offre événementielle et joué sur l’offre culturelle. Nous avons donné une nouvelle identité graphique à la métropole, à la ville et à ses différentes institutions, aux initiatives et produits locaux. Grâce à des chartes, nous avons uniformisé et rendus identifiables les terrasses, les plaines de jeux et les stations de taxis, tout en travaillant sur le long terme, ce qui nous a permis de mettre en place des projets au cours des deux dernières années, tant dans le centre que dans les quartiers. L’intention est maintenant de passer aux quartiers au cours de la deuxième période d’exploitation. Nous voulons y améliorer un certain nombre de places afin d’attirer des particuliers et autres investisseurs privés. Il n’aurait pas été logique de commencer par les 55 quartiers en 2013, car les efforts auraient été trop dilués et donc à peine visibles, et nous n’aurions pas été en mesure de créer un impact significatif.»
Charleroi DC
Avec la première série d’interventions, Charleroi a réussi à restaurer la confiance des investisseurs privés. Selon les chiffres présentés par Paul Magnette au Forum de l’Immobilier 2017, 35 millions d’euros d’investissements publics ont servi de levier pour attirer 339 millions d’euros du secteur privé. Même si, et le bourgmestre l’a reconnu, les choses ne tournent pas toujours ainsi, le ratio moyen est tout de même de 2,5 euros pour 1.
Quels sont les grands projets en cours? Dans la Ville Basse, la partie du centre qui borde la Sambre, on attend avec impatience le Left Side Business Center avec ses huit tours d’une dizaine d’étages, deux nouvelles tours résidentielles près de la marina et la transformation de la gare de Charleroi-Sud ainsi que de la rive droite. Parmi les éléments qui attirent déjà l’attention, on peut citer l’antenne de la RTBF MédiaSambre, le réaménagement de la Place Verte, né de la démolition de plusieurs maisons et du réaménagement des rues environnantes, et des initiatives telles que le complexe vidéo-cinéma-événements rénové du Quai 10, le centre commercial Rive Gauche et ses commerces horeca, qui relie le quartier tout entier par sept entrées et sorties, et le concept novateur de La Manufacture Urbaine qui regroupe plusieurs activités: brasserie, boulangerie et atelier de torréfaction, une salle de consommation, une boutique et une salle pour événements.
Très ambitieux sont les projets prévus pour la Ville Haute, où une forteresse typique en forme d’étoile bâtie par Vauban a posé les fondations de la ville en 1666. Sous le nom collectif de Charleroi District Créatif, l’immense Palais des Expositions et le Centre des Beaux-Arts y seront rénovés, tandis qu’un nouveau Palais des Congrès sera construit sur l’esplanade devant le Centre des Beaux-Arts. En plus de ce pôle événementiel, Charleroi DC comprend également un campus scientifique, artistique et technologique, avec un centre universitaire et un centre de design et d’innovation. Enfin, l’espace public fait l’objet d’un impressionnant lifting sur la base d’un plan d’ensemble de Bas Smets. Georgios Maillis s’explique: «Charleroi elle-même n’a pas d’université. Pour transformer cet inconvénient en avantage, nous nous profilons comme une ville de plusieurs universités et concluons des partenariats. Par exemple, l’ULB dispose d’un centre de recherche à Biopark, au nord de la ville, et des discussions sont en cours avec l’Université de Mons et l’UCL pour une présence sur notre futur campus.
Compactage et verdissement
Une vision claire a été élaborée pour les possibilités de développement à l’extérieur du centre actuel. Afin d’éviter la propagation incontrôlée des bâtiments et de préserver les espaces verts, les nouveaux projets de logement ne seront autorisés que le long des axes des transports publics et dans les endroits où la densification et les équipements sont déjà présents et où s’effectuent les principaux investissements publics. Les nombreux espaces verts, quant à eux, seront renforcés. «Ce n’est pas pour rien que Paul Magnette s’est attribué la politique de la nature dans le nouveau collège. Dans les années à venir, une grande attention sera accordée aux espaces verts et à la biodiversité.
L’histoire résidentielle à venir comprend les nouveaux projets Hiercheuses et Sacré-Français, classés par la Région wallonne parmi les treize exemples modèles de «nouveaux quartiers», un label régional récemment créé pour les grands projets de développement dont les logements répondent tous aux exigences contemporaines. Par ailleurs, des logements seront construits autour du nouvel hôpital GHdC qui verra le jour sur le terril de Viviers à Gilly, où quatre des cinq sites de soins seront regroupés. L’hôpital Marie Curie de Lodelinsart, récemment achevé, a également un impact progressif sur son environnement. Autre grand projet: les Closières de la SHM La Sambrienne et de promoteurs privés, qui représentera à terme 600 logements.
Pour le bouwmeester, reste à voir comment la démographie évoluera dans l’avenir. «Après une période de dépeuplement, en particulier dans le centre, nous connaissons actuellement une croissance démographique modeste. À l’avenir, nous nous attendons à une augmentation plus affirmée grâce à la transformation urbaine, politique et économique que nous avons initiée. Sur le plan économique et de l’emploi, nous travaillons avec un groupe d’experts en charge du plan CATCH, CATalyseurs pour CHarleroi, mis en place par le gouvernement wallon suite à l’arrêt de Caterpillar. Dès que tous les projets et initiatives auront atteint leur vitesse de croisière, Charleroi aura beaucoup à offrir. Tout d’abord, il y a son excellent emplacement à proximité de deux axes autoroutiers, avec une gare ferroviaire où passent 8 millions de passagers par an et un aéroport en pleine croissance qui recense actuellement 7,5 millions de passagers par an. En outre, il y a des bureaux contemporains, des emplois dans la nouvelle industrie, des logements contemporains, des possibilités d’études et de formation supplémentaires et un large éventail d’installations, des infrastructures de loisirs et beaucoup d’eau et de verdure dans la ville. Dès que ce nouveau Charleroi s’imprimera dans les esprits, la croissance démographique augmentera certainement. Aujourd’hui, nous voyons de nombreux jeunes revenir de Namur, Liège et Bruxelles, charmés par l’offre culturelle et le logement abordable. Parce que grâce à la faible densité des bâtiments, on trouve facilement une maison bon marché avec jardin.»
Le défi des friches industrielles
Georgios Maillis: «Malgré ces premiers signes de changement, il y a encore beaucoup d’incompréhension et de méconnaissance vis-à-vis de Charleroi, y compris au niveau des faits concrets. Récemment, j’étais dans un bureau d’architectes à Louvain, où l’on parlait de Charleroi et de ses 100.000 habitants. Quand j’ai répondu qu’ils en laissaient la moitié de côté, ils ne m’ont pas cru tout de suite. C’est pourquoi, dans notre récit urbain, nous mettons l’accent sur la fonction métropolitaine de Charleroi. Nous sommes la plus grande ville de Wallonie, la troisième du pays, et nous sommes la métropole d’un bassin encore plus vaste. Mais l’envergure de nos décideurs politiques dans le passé n’a pas toujours correspondu à l’envergure de Charleroi. Que l’on compare Charleroi avec Mons et La Louvière dans les grands plans spatio-stratégiques d’aujourd’hui me fait toujours bondir. Non pas qu’on se sente meilleurs, non, pour moi c’est juste une question de taille. Charleroi s’apparente plus à Liège. Ces deux villes sont le véritable moteur économique et urbain de la Wallonie.»
«Il reste encore difficile de faire en sorte que Charleroi compte, mais les résultats ne manquent pas et ils sont confirmés par l’attention que nous portons à ce que nous faisons ici, notamment à travers le Prix Batibouw qui a été décerné à l’équipe CB Charleroi. C’était très différent au début de notre travail. Lorsque j’ai téléphoné aux responsables belges du concours européen d’architecture EUROPAN au tournant de l’année 2013-2014, la mention du nom de Charleroi a agi sur eux comme un répulsif immédiat. En 1999, ils avaient eu de mauvaises expériences avec une initiative du côté des quais et ne voulaient pas la reproduire. Ce n’est qu’après beaucoup d’insistance qu’ils se sont montrés disposés à venir jeter un coup d’œil sur place. Sur la base de notre grande carte murale, j’ai réussi à les convaincre de laisser une place à une vision de design pour un quartier de Gilly à EUROPAN13, qui était consacré à la ville adaptable. En fin de compte, ce fut un énorme succès. Avec 44 inscriptions, nous avons obtenu une belle troisième place en termes d’intérêt, les trois premières places d’EUROPAN étant invariablement réservées à Barcelone, à Bordeaux et aux montagnes norvégiennes. En attendant, le master plan du quartier est prêt et nous pouvons passer aux plans.»
Le bouwmeester rêve-t-il de nouveaux monuments pour dessiner l’avenir de l’horizon urbain qui, reflet de multiples périodes historiques, est actuellement dominé par le beffroi, la basilique, les usines et depuis quelques années la tour de police de Jean Nouvel et MDW Architecture ? «À mon avis, il faut d’abord que le développement de Charleroi prenne forme, car les projets phares nécessitent de la maturité. Nous n’avons pas non plus l’impression de faire du copier-coller. Mais c’est en effet un sujet de conversation occasionnel, même lorsque nous nous retrouvons avec les équipes de CATCH. Parce qu’un projet phare n’a pas nécessairement besoin d’être tangible, il peut aussi s’agir d’une initiative immatérielle.
Un élément fascinant est la reconversion du quartier ouest, l’ancienne porte industrielle de Charleroi, où plus de 100 hectares de friches industrielles attendent une nouvelle affectation. «Les plans pour un concours sont prêts, mais il est un peu trop tôt pour en dire plus. Peut-être devrions-nous prendre un nouveau rendez-vous dans six mois?»
www.charleroi-bouwmeester.be
Par Colette Demil et Staf Bellens
«Que l’on compare Charleroi avec Mons et La Louvière dans les grands plans spatio-stratégiques aujourd’hui me fait toujours bondir. Non pas qu’on se sente meilleurs, non, pour moi c’est juste une question de taille. Charleroi s’apparente plus à Liège.»
«Au cours de la première période, nous avons réservé le gros des efforts et des ressources pour le centre. En procédant ainsi, nous interpellions la plupart des Carolos, parce que tout le monde y passe pour ses achats, ses loisirs ou pour des raisons administratives.»
«Charleroi elle-même n’a pas d’université. Pour transformer cet inconvénient en avantage, nous nous profilons comme une ville de plusieurs universités et concluons des partenariats.»
«Après une période de dépeuplement, en particulier dans le centre, nous connaissons actuellement une croissance démographique modeste. À l’avenir, nous nous attendons à une augmentation plus affirmée grâce à la transformation urbaine, politique et économique.»
«Sur le plan économique et de l’emploi, nous travaillons avec un groupe d’experts en charge du plan CATCH, CATalyseurs pour CHarleroi, mis en place par le gouvernement wallon suite à l’arrêt de Caterpillar.»