PEOPLE & PROJECT
Dimension 48 – mai 2018

Un immeuble de bureaux combine flexibilité optimale et sensation de confort

À la demande du Groupe MC, le cabinet Jamaer architecten a conçu, le long du Herkenrodesingel de Hasselt, un bâtiment multifonctionnel intemporel pour lequel la flexibilité occupe une place centrale et dont la valeur E est nettement inférieure aux exigences actuelles. À la demande des futurs locataires, Proximus et KPMG, certaines adaptations ont été apportées sur le plan technique. Le système VRV de Daikin (à récupération de chaleur) donne aux locataires la flexibilité et la créativité nécessaires à terme, et procure aux utilisateurs sur le lieu de travail, plus de contrôle sur leur propre poste de travail.

Proximus était à la recherche d’un nouvel immeuble de bureau où ses activités, réparties dans différents bâtiments de la région limbourgeoise, pouvait être rassemblées. Le Groupe MC disposait pour ce faire de terrains à bâtir le long du périphérique de Hasselt, le Herkenrodesingel, ou elle réalisait la phase 2 du Parc d’entreprises De Alverberg.

Maîtrise du prix de revient, qualité et fiabilité

« Lors du développement d’un projet de bureaux, nous travaillons avec un cahier des charges standard. Dans notre modèle d’entreprise, la maîtrise du prix de revient, la qualité et la fiabilité occupent une place centrale. Le bâtiment est en principe loué comme s’il ne s’agissait que de bureaux paysagers. Nous prenons en charge la construction, les lots CVC et la finition des plafonds et des sols. Il arrive qu’à la demande du locataire, certaines modifications soient apportées aux lots techniques sur la base d’un réaménagement et d’un compartimentage du bâtiment. Ainsi, nos prestations standards CVC pour les projets de bureaux ne prévoient pas d’humidificateurs d’air, alors qu’ici c’était une demande explicite », raconte Willem Broux, dirigeant du Groupe MC, tout comme Jamaer architecten et le bureau d’études techniques Arcade, établis à Hasselt.

Sans cloisonnement dérangeant

Les immeubles de bureaux du Parc d’entreprises Alverberg sont disposés autour d’un espace vert central. Il est encore prévu une quatrième phase sur le côté droit de l’espace vert. « Tout comme pour la phase une, l’immeuble de bureaux de la phase deux a été conçu de manière à prévoir, d’une part, une cage d’escaliers « visiteurs » et des gaines d’ascenseurs à l’une des extrémités du bâtiment, et un escalier de service et escalier de secours à l’autre extrémité. Du fait de l’implantation de la circulation verticale des visiteurs (cage d’escaliers et gaines d’ascenseurs) ainsi que de l’escalier de secours et de service, en dehors du volume de bureaux, il en est résulté des bureaux paysagers ouverts, sans cloisonnement, rendant ainsi la flexibilité maximale. Chaque étage peut être librement subdivisé, sans le cloisonnement dérangeant qui serait apparu si l’on avait implanté les cages d’escaliers dans le volume des bureaux », affirme l’architecte.

Pierre de lave basaltique

Les façades de l’immeuble de bureaux de la phase 2, sont réalisées en pierre de lave basaltique allemande. « En traitant cette pierre naturelle de 3 façons différentes, il nait 3 nuances de gris qui lui donnent un aspect ludique. Les façades résultent d’une recherche du bon équilibre entre une incidence maximale de lumière du jour, un souci d’éviter une possible température excessive, et une standardisation des dimensions de fenêtres (afin de réduire le prix de revient). L’orientation des fenêtres et la flexibilité en matière de cloisonnement des espaces de bureaux, occupaient ici une place centrale », affirme Marc Jamaer.

Plus qu’un confort standard

Dans les projets de bureaux, le maître d’ouvrage et le bureau d’études optent encore souvent pour un système CVC assez statique, à commande centralisée. « Dans le cas présent, nous avons opté pour un système VRF à récupération de chaleur (ici, le Daikin VRV IV Heat Recovery) dans lequel chaque unité intérieure peut refroidir ou chauffer de manière indépendante, en fonction des besoins ponctuels de la zone, et dont la chaleur peut être récupérée entre différentes zones. Ceci laisse aux locataires la flexibilité et la créativité nécessaires pour un éventuel réaménagement des espaces, à terme, et grâce à la récupération de chaleur, cela permet également un faible coût de consommation. Les personnes travaillant dans le bâtiment disposent, via ce système, de plus de contrôle sur leur propre poste de travail, et donc de plus de confort, déclare Lieven Verstaen, responsable produits VRV Daikin Belgium. Dans ce bâtiment, Proximus combine, sur plusieurs étages, diverses formes de travail : bureau paysager, centre d’appels, petits bureaux… Notre système VRV IV offre suffisamment de flexibilité pour répondre, dans chaque cas, aux besoins, moyennant de petites adaptations climato-techniques. »

Un seul interlocuteur

« Le locataire voulait aussi installer un système de gestion technique de bâtiment (GTB). En combinant la GTB avec notre technologie, nous pouvons faciliter la tâche du client. Le système I- Touch Manager de Daikin offre ainsi un outil puissant pour piloter le chauffage, la climatisation et la ventilation, mais aussi pour surveiller en continu le niveau de confort, comme par exemple l’humidité de l’air dans les divers bureaux. Ceci facilite l’entretien préventif de l’installation et garantit à tout moment un confort maximal, déclare Lieven Verstaen. Autre plus par rapport à un système central classique à base d’eau : la modularité. En cas de défaut éventuel sur un seul module extérieur VRV, le problème reste limité à une petite zone, ce qui offre au locataire-utilisateur plus de fiabilité. Daikin accompagne le client durant la totalité de la durée de vie de son installation de CVC. Qu’il s’agisse de système VRV ou de groupes de ventilation comprenant des humidificateurs d’air : le client n’a qu’un seul interlocuteur. Pour le moment, nous sommes les seuls acteurs sur le marché à proposer un tel concept complet. Atout supplémentaire pour les utilisateurs de ce bâtiment : la proximité du Centre européen de pièces détachées de Daikin à Genk, en cas d’un éventuel défaut sur un composant. »

Par Philip Declercq